Vie SaineAddiction aux écrans chez les ados : signes et dangers

Addiction aux écrans chez les ados : signes et dangers

75 % des adolescents consultent leur téléphone toutes les 10 minutes. L’addiction aux écrans est devenue courante, que ce soit chez les plus jeunes ou chez les adultes. 2 Français sur 10 et 5 jeunes sur 10 seraient addicts aux écrans. Mais comment peut-on caractériser l’addiction aux écrans ? Quelles sont les conséquences d’un temps d’écran trop élevé ? Comment vaincre cette addiction ?

Sommaire

Qu’est-ce qui caractérise une addiction aux écrans chez les ados ? 

Avec les évolutions technologiques, il n’est même plus étonnant de marcher dans la rue la tête plongée dans son smartphone. Les jeunes, qui ont grandi avec les écrans, sont aujourd’hui les plus touchés par l’addiction aux écrans en règle générale. Il peut s’agir du smartphone, de l’ordinateur, de la télé, des jeux vidéo. Un adolescent qui joue tous les jours aux jeux vidéo, n’est pas forcément addict. L’addiction se traduit plutôt par ce type de comportement : 

  • manque d’intérêt pour les activités en extérieur, pour la lecture, les jeux de société
  • repli sur soi, relations sociales limitées
  • agressivité lorsqu’il n’est pas possible d’utiliser un écran

Il est possible de combattre l’addiction aux écrans chez les ados, mais la prévention reste le meilleur moyen d’éviter à votre enfant de passer par une telle épreuve.

Qu'est-ce qui caractérise une addiction aux écrans chez les ados ? 
Source : shutterstock.com

Quels signes doivent vous alerter ? 

Les signes à prendre au sérieux sont vraiment liés au comportement. Néanmoins, il peut être difficile de faire la part des choses, puisque les adolescents ont grandi avec les écrans. Par exemple, si vous proposez à votre enfant de passer une journée à l’extérieur, sans smartphone, vous constaterez rapidement si le fait de passer du temps loin dans l’écran est problématique. En outre, si votre ado refuse automatiquement toutes les activités en famille, ou qu’il ne souhaite plus jouer à l’extérieur, il est évident qu’une addiction aux écrans est installée. 

Enfin, un comportement agressif, ainsi qu’une profonde tristesse lorsqu’il n’est pas en contact avec un écran doivent vous alerter. Un adolescent qui s’ennuie s’il n’a pas son smartphone ou son ordinateur, ce n’est pas normal. Il existe d’autres activités et d’autres occupations pour les adolescents. 

Quelles conséquences cela peut-il avoir ? 

Les adolescents sont plus touchés par les conséquences des addictions aux écrans, puisque leur cerveau n’est pas encore mature. Les effets néfastes des écrans sont nombreux et se posent sur plusieurs plans : 

  • Psychologique : un adolescent hyperconnecté a tendance à se replier sur lui-même, à se réfugier dans le virtuel et, à long terme, à se désocialiser. Ainsi, on peut développer des troubles psychologiques qui mènent alors à une dépression. Outre le repli sur soi, les réseaux sociaux regorgent de contenu qui peuvent donner une fausse image de la vie et d’autrui. Cela va alors renforcer le repli sur soi et le manque de confiance.
  • Physique : les effets sur la santé physique peuvent être désastreux à long terme. D’une part, la mauvaise posture qu’adoptent les ados devant leur téléphone, leur tablette ou leur ordinateur, va déclencher des troubles musculosquelettiques comme la bosse du bison et des douleurs dorsales. D’autre part, on constate un fort manque d’activité physique. Les ados addicts aux écrans sont sédentaires, ils vont prendre du poids et s’exposer à des risques cardio-vasculaires. De plus, les adolescents qui passent beaucoup de temps sur les écrans ont tendance à moins endormir, car les divertissements permettent de se changer les idées. À tout cela, on peut ajouter une fatigue oculaire, des maux de tête, des tendinites du poignet.
Quelles conséquences cela peut-il avoir ? 
Source : shutterstock.com

Comment aider à vaincre l’addiction aux écrans chez les jeunes ?

Comme toute addiction, il est possible de s’en sortir. Le rôle des parents est fondamental. Dans un premier temps, il vaut mieux prévenir que guérir. C’est pourquoi, en fonction de l’âge de votre enfant, il convient de fixer des temps d’écran. Plus vous retardez l’achat d’un téléphone portable ou une tablette personnelle, plus vous limitez les risques d’addiction. 

Bien entendu, nous avons tous conscience du fait que la pression sociale pousse les parents à acheter du matériel informatique à leurs enfants pour l’école, pour faire comme les amis, etc. L’objectif est de discuter des risques liés aux écrans et d’expliquer pourquoi il y a un temps d’écran limité à la maison. Proposez d’autres sources de distraction à vos enfants. 

En cas de dépendance avérée, il est crucial d’accompagner votre enfant vers une utilisation plus simple des écrans. Pour cela, diminuez le temps d’écran petit à petit. Installez une application qui envoie des notifications pour indiquer le temps d’écran restant. Si possible, supprimez les applications chronophages. Dans le cas où votre ado a vraiment du mal à se défaire des écrans, il est nécessaire de consulter un spécialiste. Prenez rendez-vous chez un addictologue spécialisé en cyberaddiction ou chez un thérapeute comportemental.

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