Le décès et le deuil d’une personne proche font partie des étapes les plus difficiles de la vie. Si ces évènements s’inscrivent dans le cycle normal de l’existence, rien ne prépare à la douleur d’une telle perte. Si aucune astuce miracle n’existe, comprendre le processus du deuil permet de mieux l’affronter et le réaliser, pour arriver à une véritable reconstruction.
Sommaire
Le processus de deuil : les étapes à traverser
Le deuil de chaque personne est différent, chacun vit sa douleur d’une façon, l’accepte ou la rejette à sa façon. Cependant, la plupart de ceux qui en souffrent vont passer par ce que les spécialités appellent les 7 étapes du deuil. Il s’agit d’émotions ou de ressentis qui suivent généralement le décès d’un proche et qu’il est nécessaire de subir pour arriver à reprendre petit à petit goût à la vie.
Le choc
Le choc est le court moment qui suit l’annonce du décès. Il ne dure pas longtemps et se caractérise par un état de choc ou la personne qui reçoit la nouvelle ne laisse transparaître aucune émotion.
Le déni
Le déni suit directement le choc. Il est lui aussi bref et fait partie des mécanismes de défense du cerveau pour éviter la douleur qui va suivre. La personne nie alors le décès, ne prend pas encore conscience de la nouvelle.
La colère
La colère peut sembler malvenue, mais elle est normale dans le processus de deuil. Elle peut être dirigée envers différentes personnes, vers le défunt lui-même ou vers soi. Elle résulte d’un sentiment d’injustice et d’une forte détresse.
La tristesse
Il s’agit de l’étape la plus difficile du deuil. La perte d’un être aimé déclenche une tristesse, voire un désespoir profond lorsque la personne comprend que le défunt est vraiment parti, qu’une page se tourne et qu’il sera impossible de revenir dessus.
La résignation
La résignation suit la partie la plus profonde de la tristesse. L’idée que le défunt soit vraiment parti est maintenant pleinement acceptée, mais la vie ne reprend pas son cours. Il s’agit d’un entre-deux entre la tristesse et l’acceptation.
L’acceptation
La personne accepte doucement l’idée que le défunt soit parti et ne reviendra pas. S’en suivent les souvenirs et l’idée que la vie peut reprendre, malgré tout, sans pour autant avoir commencé sa reconstruction.
La reconstruction
Lors de la reconstruction, la personne endeuillée accepte de reprendre sa vie de façon normale, accepte le décès. Si la douleur est toujours présente, elle n’est pas insurmontable et les souvenirs tristes et joyeux se mélangent.
Quels sont les moyens pour surmonter le décès d’un proche ?
Il existe différentes façons de surmonter le décès d’une personne proche. Il est nécessaire d’accepter cette perte, de subir son deuil et sa douleur au lieu de la refouler, pour pouvoir ensuite se reconstruire de façon complète.
Faire un hommage personnalisé
Souvent, rendre un hommage personnalisé au défunt permet d’accepter le décès. L’hommage personnalisé aide également la personne endeuillée à se sentir utile, à avoir le sentiment de jouer un rôle et d’avoir toujours un contact avec la personne décédée.
Cela peut passer de multiples façons comme une couronne de fleurs ou encore l’acquisition d’une plaque funéraire sur mesure. La plaque funéraire peut-être posée sur la tombe ou accrochée à la pierre tombale. Bien des sites comme Le Coq Funéraire proposent de personnaliser ce type de plaque.
Vivre le décès
Il arrive qu’une personne endeuillée ne souhaite pas assister à l’enterrement, à la cérémonie ou aux différents choix et décisions à prendre suite à la mort d’une personne proche. Or vivre le décès est une étape primordiale pour prendre conscience de la réalité et garder un lien avec la personne disparue.
Consulter un professionnel
Lorsque la douleur est bien trop vive au-delà de deux semaines, qu’elle empêche la personne endeuillée de sortir, vivre, se nourrir et la plonge dans un fort état de dépression, il est alors important de songer à consulter un professionnel.
Un psychologue peut aider à faciliter ce deuil compliqué et guider la personne endeuillée vers la reconstruction
Quand pourrez-vous tourner la page ?
Pour une personne en plein processus de deuil, tourner la page peut sembler impensable. La culpabilité de reprendre une vie normale ainsi que la peur de l’oublie sont des obstacles communs qui retardent la reconstruction. Dans tous les cas, il n’est jamais question d’oublier, mais de revivre, en concevant en soi la mémoire de l’être perdu.
Un bon deuil qui n’est pas refoulé porte en lui la promesse de cette reconstruction. Il permet de faire la transition entre le déchirement et l’acceptation. Souvent, les 2 premières semaines sont les plus difficiles. Après elles, les prémices de l’acceptation permettent de reprendre petit à petit le cours de la vie, sans pour autant se défaire de sa tristesse.
Il faut souvent plusieurs mois pour que la plaie cicatrise, voire un ou deux ans selon la relation qu’on entretenait avec la personne décédée.