Durant le processus de procréation, la rencontre entre l’ovule et le spermatozoïde donne naissance à un œuf. Celui-ci va glisser doucement vers l’utérus afin de s’y nicher et devenir un embryon. Pour cela, l’œuf va s’accrocher sur les muqueuses utérines et procéder à une nidation. Cette période d’implantation est très importante pour la suite du développement du placenta où l’embryon va ensuite continuer sa croissance. Très délicate, la nidation peut provoquer des changements divers dans le corps. De quels types de signes s’agit-il ?
Sommaire
À quel moment apparaissent les symptômes de la nidation
L’implantation de l’œuf à l’endomètre dans l’utérus est indispensable pour garantir la conception d’un bébé. Ce processus va entraîner la division de l’œuf en deux éléments : le futur embryon et le trophoblaste qui deviendra le placenta. Celui-ci se fixera à la muqueuse pour assurer la communication entre la mère et le nouvel embryon.
La nidation se déroule normalement vers le 7e jour après la fécondation. Elle correspond au 21e ou au 22e jour après le premier jour des dernières règles. À partir de ce jour, elle peut durer entre 10 à 15 jours et peut provoquer différentes sensations et changements chez la femme.
Il se peut que le projet de grossesse soit accompagné par un professionnel de la santé. Dans ce cas, ce dernier peut prescrire la vitamine E pour favoriser la nidation.
Quels sont les symptômes de la nidation ?
Que ce soit une conception naturelle ou une méthode de procréation assistée, la nidation de l’œuf peut être accompagnée de diverses sensations. Ces derniers changent d’une femme à une autre, mais elles permettent de donner espoir aux personnes souhaitant ardemment un enfant.
L’absence de règles
Premier signe d’une grossesse, l’absence d’aménorrhée peut aussi être interprétée comme étant un symptôme du déroulement de la nidation. Si vous avez effectué un transfert d’embryon, vous pouvez observer cette absence d’aménorrhée environ quatorze jours après. Mais si la nidation n’a pas lieu, vos règles vont quand même revenir. Par contre, vous pourrez remarquer que la sécrétion de glaire cervicale sera plus épaisse et abondante.
Le spotting
La fixation de l’œuf sur l’endomètre va entraîner une rupture de petits vaisseaux dans l’utérus. Cela va provoquer de petits saignements qui sont parfois confondus avec les menstruations. Pourtant, il y a différentes façons de faire la différence entre ces deux phénomènes.
Le sang du spotting est souvent plus brunes ou marron comparé au sang des règles, tout en étant moins épais. Cet écoulement n’est pas intense et ne dure que quelques heures. Certaines femmes peuvent observer le saignement de nidation durant deux ou trois jours au maximum. Ils sont tout à fait naturels et ne devraient pas vous inquiéter. Il faut aussi vous rappeler que ce phénomène n’est pas obligatoire pour toutes les femmes.
La sensibilité dans les seins
Symptôme semblable à ceux des syndromes prémenstruels, certaines femmes remarquent que leurs poitrines se gonflent durant cette période. Les seins deviennent plus durs et les auréoles peuvent s’assombrir, surtout pour les peaux claires. Les hormones sont les principales raisons de ces sensations, surtout si vous avez effectué une fécondation in vitro.
Le changement de goût
Durant la nidation, il n’est pas rare que certaines femmes observent des changements d’appétit. Il y a celles qui perçoivent une saveur métallique sur la langue. Ces sensations peuvent apparaitre même si vous ne mangez rien sur le moment.
La fatigue
La production des hormones de progestérone durant le début de la grossesse peut causer de fatigue chez la femme. Lors de la nidation, elle peut avoir cette sensation de lassitude le matin ou le soir. Cela peut être plus intense pour les femmes qui ont subi une FIV ou une autre méthode de transfert embryonnaire. Ces dernières doivent subir des traitements hormonaux en plus pour favoriser le développement de l’embryon dans l’utérus.
Les douleurs abdominales
Au moment de la nidation, certaines femmes subissent de légers étirements au niveau de l’abdomen. Ces douleurs d’implantation ne sont pourtant pas réellement douloureuses. Il s’agit surtout de picotement non régulier qui peuvent se produire entre le 5e et 10e jour suivant la fécondation. Ce symptôme peut être accompagné de petites crampes qui ne sont pas handicapantes.
En dehors des manifestations précédentes, les mictions fréquentes peuvent indiquer la nidation. Cela est dû à l’augmentation du taux de HCG ou l’hormone chorionique gonadotrope humaine.
Faut-il s’inquiéter pour certains signes ?
Toutes les femmes n’expérimentent pas ces symptômes de nidation. Il y a celle qui ne remarque qu’un seul signe et d’autres qui les subissent tous. Ils sont aussi similaires aux symptômes des menstruations, mais leurs intensités et leurs durées diffèrent.
Toutefois, certains de ces symptômes peuvent rendre les femmes inquiètes. L’apparition de saignement peut souvent détruire l’espérance d’avoir un enfant. Lorsque le couple a déjà calculé et discuté de ce projet, ce signe peut être frustrant. Mais il y a aussi ceux qui pensent avoir affaire à une fausse couche. Le spotting de la nidation est tout à fait naturel et il ne donne pas lieu de s’inquiéter. Mais rendez-vous chez le médecin dans l’un des cas suivants :
- Douleurs importantes et persistantes au niveau du bas du ventre ;
- Saignement abondant avant le 14e jour ;
- Fièvre et autres symptômes anormaux durant cette période ;
Il ne faut pas désespérer si ces symptômes ou douleurs nidation n’apparaissent pas. De plus, malgré ces différents symptômes, seul un test pourra confirmer votre grossesse. Celui-ci peut être effectué entre 12 à 14 jours après l’ovulation.