Comme tout actif, un agent hospitalier doit s’attendre à une perte de revenus après son départ à la retraite. Cette baisse est évaluée, en moyenne, entre 25 et 30 % pour l’ensemble du personnel hospitalier. De ce fait, il convient de préparer la retraite tôt durant sa vie active. Les hospitaliers disposent néanmoins de solutions d’épargnes spécialement pensées pour leur activité professionnelle.
Complémentaire retraite : quelles sont les conditions pour le départ à la retraite des hospitaliers ?
Le type de métier exercé dicte les conditions de départ à la retraite dans le cadre d’une complémentaire retraite des hospitaliers. Les modalités sont effectivement différentes, en fonction de la catégorie de la profession (active ou sédentaire). Cette classification est par ailleurs importante pour bien choisir le contrat complémentaire retraite des hospitaliers. Cette épargne permettra de compenser la baisse de revenu caractéristique du régime obligatoire.
Concrètement, l’agent hospitalier doit atteindre l’âge d’ouverture de ses droits pour pouvoir toucher le montant maximum de la retraite (taux plein). Il est aussi supposé valider le nombre de trimestres requis pour son métier. Dans les détails :
- Les fonctionnaires de la catégorie active (sages-femmes, infirmiers, aides-soignants…) peuvent partir à la retraite à partir de 57 ans ;
- L’âge de départ est fixé à 62 ans pour les contractuels et les fonctionnaires de la catégorie sédentaire ;
- L’actif doit avoir validé entre 167 et 172 trimestres, selon sa catégorie et son âge, pour obtenir un taux plein. Il s’agit de 75 % des revenus évalués sur les 6 derniers mois de sa période d’activité.
La pension perçue dépendra foncièrement du respect des conditions de départ à la retraite dans le cadre d’une complémentaire retraite des hospitaliers. Si l’agent hospitalier n’a pas assez cotisé, sa retraite subira nécessairement une décote. Il aura donc besoin d’une meilleure complémentaire retraite. Le salarié pourra, en revanche, bénéficier d’une majoration (surcote), s’il a dépassé la durée minimale pour cotiser.
Pourquoi est-ce important de bien préparer sa retraite à l’avance ?
Le mode de calcul de la retraite entraîne inévitablement une baisse de revenus pour les salariés des hôpitaux. En effet, il ne tient que partiellement compte des primes. Pour un taux plein, il faudra également remplir les conditions de départ à la retraite dans le cadre d’une complémentaire retraite des hospitaliers. Un supplément de pension permet ainsi d’augmenter le montant obtenu et d’anticiper les incidents pouvant empêcher d’obtenir le montant maximum.
Afin de percevoir une pension supplémentaire, il est indispensable de bien préparer son départ à la retraite. L’idée est d’épargner au cours de sa vie active pour limiter la baisse de revenus habituellement subie par les retraités. L’agent hospitalier pourra ainsi préserver, voire améliorer, son niveau de vie après la retraite. Pour ces actifs, la cotisation pour la retraite comporte deux niveaux :
- Le régime de base, CNRACL (Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales) ou CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) ;
- Le complément de retraite obligatoire, RAFP (Retraite additionnelle de la fonction publique) ou IRCANTEC (Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’État et des collectivités publiques).
Cela dit, les régimes obligatoires ne permettent pas toujours de toucher une pension suffisante pour vieillir sereinement. Il est donc important de prévoir un plan d’épargne supplémentaire pour compléter les prestations des caisses publiques. Grâce à cette précaution, l’agent hospitalier pourra bénéficier d’une retraite convenable.
